Ah comme ça, ça parle de formation : vous commencez à vous intéresser de près à mon métier, jeunes loups !
Bien sûr qu’il existe des formations, encore trop peu nombreuses certes, mais qui ont le mérite d’exister.
- Des diplômes universitaires (le seul en enseignement à distance intégral, je précise, reste celui du Mans, que j’ai suivi)
- Des spécialités de Master
Et puis, la meilleure formation reste l’expérience, c’est en forgeant que l’on devient forgeron comme dit le dicton. Je pense quand même qu’une formation de base est nécessaire, non seulement pour connaître tous les fonds archivistiques consultables, mais également parce que de vraies compétences sont requises pour faire de la généalogie, je pense notamment à la paléographie (allez déchiffrer des pattes de mouche vous sans aucun bagage, c’est chaud quand même).
Après, ça reste relatif. Pour exercer la profession de généalogiste, aucun diplôme n’est exigé. Pour pratiquer la généalogie parce que c’est votre nouvelle passion, il se peut que vous n’ayez pas forcément envie d’investir dans une formation – pourquoi pas après tout ?
L’expérience, la patience, la passion et l’échange avec d’autres généalogistes constituent de fait une formation pratique très enrichissante. Vous n’avez plus d’excuses pour ne pas vous y mettre !
Bonjour Guillaume,
Effectivement, pour le DU de Nîmes à distance, nous demandons à nos étudiants de se déplacer deux fois : une première fois pour que tout le monde puisse se connaître et une deuxième fois pour les examens. Et, pour notre première promotion à distance, en corrigeant leurs mémoires, je viens de découvrir une vraie promotion. Ce n’est pas qu’il y en ait des fausses (j’ai pas dis ça hein, y compris pour Le Mans), mais c’était une crainte que nous avions : bien que les gens soient dispersés partout en France et à l’étranger, allait-il y avoir une solidarité entre eux ? Parce que la solidarité c’est important en généalogie.
Et ça, nous avons obtenu ! J’ai pu voir une entraide se mettre en place au fur et à mesure que je lisais leurs mémoires. Des échanges, des coups de mains, des consultations aux Archives en lieu et place de qui ne pouvait se déplacer, des envies de se revoir.
Par curiosité, est-ce quelque chose que la première promotion du Mans a connu aussi ?
Bonjour Stéphane et d’abord merci pour votre message et votre commentaire.
C’est tout à fait ce qu’il s’est passé également dans notre première promotion du Mans. De prime abord, j’avais peur en effet qu’étant intégralement dispensé à distance, chacun fasse son travail dans son coin avec pour seul point commun les dossiers à rendre. Et pourtant non. Grâce à la plateforme en ligne et les forums, une vraie cohésion de groupe s’est créée, de l’entraide aussi – je rejoins entièrement votre point de vue sur la solidarité en généalogie : une de mes collègues m’a par exemple récupéré un registre matricule à Vincennes. Outre les échanges avec les enseignants – là aussi très riches – nous avons pu échanger entre nous nos travaux, nos inquiétudes et nos compétences aussi ! Après la validation du DU, nous avons créé un groupe sur les réseaux sociaux afin de rester en contact et se donner des nouvelles. Je crois pouvoir dire que cet esprit de promo était souhaité et largement encouragé par l’équipe pédagogique et c’est tant mieux. Je ne doute en aucun cas de la qualité du DU de Nîmes pour lequel j’ai eu de très bons échos également.
Bonsoir Guillaume et Stephane. Depuis plus de vingt ans passés en laboratoire de recherche biomédical, j’envisage une reconversion professionnelle. Généalogiste amateurs, je m’interroge sur la possibilité d’exercer ce métier à temps plein après avoir suivi une formation. Y a t il réellement un marché pour les généalogistes familiaux ? Vaut il mieux s’orienter vers le successoral ? Bref, je me pose beaucoup de questions … auriez vous des avis à partager sur ces sujets?
Je vous remercie par avance
Bonjour,
Qu’on se le dise tout net, vivre de son activité de généalogiste familial reste très compliqué. La généalogie successorale est un métier quand même bien disctinct de celui du familial (bien que de plus en plus de professionnels pratiquent les deux) et constitue en effet un « marché » plus assuré (collaboration avec les notaires notamment). Ceci étant dit, je vous encourage à déjà sonder votre entourage, votre environnement afin de cerner d’éventuels besoins. Faire une étude de marché est difficile au vu de l’activité généalogique et la recette miracle n’existe pas. Faites-vous confiance et écoutez votre intuition, je crois qu’il s’agit là du meilleur conseil qui soit.
Tenez-nous au courant,
Guillaume
Bonjour,
Psychologue clinicienne, je travaille depuis longtemps en utilisant la généalogie (psycho-généalogie). Je souhaite m’inscrire au DU de généalogie de l’université du Maine. Etant en activité, je souhaiterais avoir quelques précisions sur la nature des travaux demandés ( Format des dossiers, consignes impératives, etc.) pour mieux évaluer la faisabilité de ce projet.
Les travaux des étudiants n’étant pas consultables, accepteriez-vous de me communiquer un des vôtres?
Vous remerciant par avance.
Bien cordialement,
Corinne Benestroff
Chargée de cours à l’Université Paris V
Bonjour Corinne,
Je vous envoie dans la foulée ma réponse par courriel : ce sera sans doute plus simple pour échanger par la suite.
Bien cordialement.
Bonjour
Enseignante en college, je viens de découvrir le du proposé à l’université de Nîmes. Malheureusement les inscriptions à distance semblent closes.
Y a t il une autre formation accessible et dont le coût ne serait pas très élevé ?
Merci
Bonjour Séverine,
Le seul DU à proposer un DU dispensé en enseignement à distance intégral est le DU du Mans. Celui de Nîmes semble très bien également mais qui impose du présentiel, ce qui n’est pas toujours simple quand on a une vie professionnelle à côté. Malheureusement, je pense que toutes les inscriptions doivent être désormais closes. Il faudra attendre l’an prochain, au pire 🙂
A bientôt
bonjour après déjà une vie professionnelle bien remplie (4 métiers distincts exercés) je suis attirée de nouveau par un autre métier , généalogiste. Les échanges sur ce blog datent de 2016 mais peut être Guillaume le généalogiste que vous êtes et avec l’expérience acquise avez vous un regard différent sur la formation que vous avez suivi à l’université du Mans en distanciel. Pourriez vous me faire part de l’apport de ce socle universitaire dans votre vie professionnelle aujourd’hui, en vous remerciant