Q comme quand ça s’arrête la généalogie ?

Jamais. La généalogie ne s’arrête jamais. Merci, à demain. Action, réaction. Question courte, réponse courte.

Quoi ? Non mais c’est vrai, ça ne s’arrête jamais la généalogie. Ou si vous préférez c’est vous qui décidez de quand ça s’arrête. Mais étant donné que vous êtes passionné par la vie de vos ancêtres et qu’au fur et à mesure que vous déroulez la pelote de vos aïeux, vous tombez sur des surprises comme une lignée en Bretagne, une autre partie en Argentine ou encore une lignée anoblie, vous voudrez toujours en savoir plus.

Je crois que le crédo du généalogiste peut se résumer un peu comme ça : « toujours en savoir plus ». Une soif insatiable et c’est bien normal. Certes, à un moment, vous serez bloqué par les vides archivistiques. Et alors ? Vous terminez une lignée, non seulement vous en avez quatre à compléter mais même celle que vous croyez avoir bouclé, dans un mois ou un an, vous tomberez sur une nouvelle piste de recherche à laquelle vous n’aviez pas pensé ou pas accès jusque-là et c’est reparti.

Maintenant, si la routine s’installe, que la lassitude prend le pas sur le plaisir de rechercher, si vous ne comprenez plus pourquoi vous passez une heure à chercher dans les tables décennales une naissance introuvable, alors oui, votre relation avec la généalogie bat de l’aile : faire une pause vous permettra peut-être de vous réconcilier avec votre discipline préférée – il n’existe pas encore de conseillers conjugaux dans ce domaine. Si la flamme ne revient jamais – sortez les mouchoirs – il faudra alors faire le deuil de votre loupe, vos papiers gribouillés et votre capacité à meubler les repas de famille en racontant l’histoire de cousin Hub et là… et là c’est vraiment triste !

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6 commentaires

  1. J’ai du mal à imaginer que je pourrais me lasser de la généalogie tellement elle est au cœur de nos activités. C’est une passion assez tardive (guère plus de 7, 8 ans) mais une passion dévorante 🙂

  2. Il y a des fois que je me demande si je n’ai pas un ecureuil parmi mes ancetres! Quand je suis trop frustree, je saute d’une branche de mon arbre a l’autre puis y reviens plus tard, pour y trouver des noix qui etaient cachees et qui maintenant sont pretes a etre decortiquees pour mon plus grand plaisir. La plupart du temps je me rends compte qu’elles etaient deja la, mais la fatigue mentale ne m’avait pas permis de les voir. En remettant a plat apres un peu d’absence, tout d’un coup, l’evident vous saute a la figure et l’enthousiasme revient. C’est vrai ce n’est jamais fini! Annick H.

  3. Pourvu que ces recherches ne s’arrêtent jamais.
    Je sais aussi que ma vie sera trop courte pour explorer toutes les archives, toutes les pistes et rencontrer d’éventuels cousins. Mais c’est plus sympa de ne pas défricher toutes les forêts pour laisser du plaisir à mes descendants.

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