E comme écrire sa généalogie, pour qui et pourquoi ?

Rechercher, c’est bien. Rendre compte de ses recherches, c’est mieux ! N’y voyez pas un jugement de valeur, c’est juste que rechercher sans noter et sans mettre en forme les résultats, c’est comme acheter une glace et la laisser fondre. Quoi ? L’analogie n’est peut-être pas très convaincainte, j’en conviens.

Non mais c’est vrai, je ne suis pas en train de dire qu’il faille forcément créer un blog, passer trois heures par jour à écrire, surtout qu’en s’imposant un rythme soutenu, vous avez de fortes chances de ressembler à Jack Torrance dans Shining et je ne crois pas que c’est ce que vous voulez. Si ? Non.

Alors pourquoi écrire ? Déjà pour vous, comme je viens de le dire, puis disons pour les vôtres : le cercle familial au sens large du terme. Je vous assure que vos recherches vont intéresser au moins quelqu’un de votre entourage, souvent à la retraite, certes – je suis taquin, oui je sais – puis si vraiment vous n’avez personne, dites-vous que tout ce que vous écrivez, vous le transmettrez à vos descendants : c’est un peu mégalo mais ça motive !

Ensuite, vous pouvez choisir d’être exhibitionniste – pas au sens littéral… …sans commentaire – et créer un blog dans lequel vous racontez les histoires de vos ancêtres, ou bien la façon dont vous menez vos recherches, ou raconter ce que vous voulez en fait. Car c’est là le point essentiel à retenir : il n’y a pas une façon d’écrire sa généalogie. Vous pouvez axer sur ce que vous voulez, et même sortir de l’écriture pure je ne sais pas en dessinant, en mettant en scène vos recherches, pourquoi ne pas vloguer même ?

Dans tous les cas, il est vivement conseillé pour ne pas dire indispensable de gratter un minimum le papier : quand bien même vous décidez de vous filmer – j’avoue y avoir déjà pensé – en totale improvisation, au meilleur des cas vous ferez un monologue à la Fabrice Lucchini – c’est déjà bien vous me direz, au pire des cas vous ferez 25 minutes et 20 vues dont 15 replays… ce n’est pas ce que vous voulez, si ? Bref, faites comme vous l’entendez mais la généalogie sans l’écriture – c’est mon point de vue – c’est comme un sapin sans boules, Roméo sans Juliette… ce n’est pas envisageable que voulez-vous que je vous dise !

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13 commentaires

  1. Plus on écrit, plus l’écriture devient fluide. C’est un bénéfice apporté par la pratique du blog. Et je vous dis pas comme le challengeAZ fait progresser !

    1. Tout à fait, comme beaucoup de choses d’ailleurs : plus on pratique, mieux on pratique ! Le Challenge constitue, dans ce sens, une formidable possibilité de se tester et de progresser !

  2. Je me suis longtemps posé la question de comment transmettre mes recherches et mes découvertes d’abord à mes proches.
    Lors de fêtes familiales comme Noël ou Pâques ? Personne n’a le temps, tout le monde court à préparer le repas, à jouer avec les enfants et à table, ça finit par discuter politique et tout le monde s’engueule, donc non.
    Lors d’évènements tragiques comme des obsèques : on peut mais il faut un certain doigté…
    J’avais « peur » aussi que certains membres de ma famille me reprochent de parler de tel ou tel ancêtre (la fameuse ‘omerta’) parce qu’il y a un secret de famille ou un tabou…
    C’est pourquoi la création de mon blog s’est faite naturellement et le Challenge AZ m’a poussé à raconter ces histoires.
    C’est là où je me suis rendu compte que beaucoup dans ma famille lisaient mes billets et me laissaient des sms, mails ou autres commentaires dans lesquels ils appréciaient ma démarche.
    Nos ancêtres ne nous « appartiennent » pas, donc ils appartiennent à tout le monde et je suis heureux que des gens (de ma famille ou des internautes) puissent lire mes petites histoires.
    D’une certaine façon, nos aïeux ne seront pas oubliés et on honorera ainsi leur mémoire.

    1. Je ne peux que plussoyer et j’ajouterai même, en référence par exemple à l’histoire d’Etienne que j’ai racontée lors du précédent Challenge et sur mon ancien blog, je me suis aperçu que chacun-e avait sa vision d’Etienne, en plus de la mienne j’entends. Et ça, pour le coup, je trouve ça très intéressant. Une manière à la fois de s’approprier notre histoire familiale et en même temps la laisser vivre dans le regard et dans l’interprétation des autres. C’est exactement le sens que j’ai voulu donner à mon article, merci de me permettre de le préciser Juloz.

  3. Bon, j’ai appris un nouveau mot aujourd’hui « vloguer » !
    Je vais pouvoir frimer auprès de mon fils en lui demandant s’il a vlogué cette semaine 🙂
    Merci Guillaume, c’est toujours un plaisir de te lire !

  4. Ah oui je suis tellement d’accord!! L’écriture est indispensable à la généalogie. On commence avec une phrase dans les notes sur le logiciel et très vite on en arrive à consacrer des pages Word entières pour un ancêtre…

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