Chers tous,

Avant d’être le nom de mon entreprise, Le Grenier de nos Ancêtres, c’est le nom de mon blog. Un blog que j’ai créé en avril 2014 afin de partager et d’écrire ma généalogie. Un blog que j’ai créé avec comme premier objectif de participer à la deuxième édition du Challenge AZ initié en France par Sophie Boudarel depuis juin 2013. Puis je me suis rendu compte, de par les réseaux sociaux et Twitter notamment, que je n’étais pas seul et qu’une vraie communauté de généanautes existait et était très animée.

Les aventures de ma vie professionnelle ont fait que jusqu’en juin 2015, je n’ai pas eu le temps disponible pour faire vivre mon blog. Puis, ma deuxième participation au Challenge AZ et les aventures de mes grands oncles d’Etienne et Joseph Brunet ont cartonné, j’ai reçu beaucoup de messages, je me suis rendu compte à quel point un blog de généalogie pouvait être riche, pas seulement pour les découvertes et les recherches que je présentais mais aussi, et surtout même, par les échanges que je pouvais avoir avec les gens, qu’ils soient généalogistes ou pas.

À partir de juillet 2015, il était hors de question dans mon esprit de monter un site Internet pour mon entreprise en abandonnant l’idée du blog. C’est pourquoi il me tenait à coeur, dès que mon activité fut lancée, d’alimenter régulièrement mon blog et de mieux l’organiser également. Aujourd’hui, je considère même que le tenir à jour, écrire des articles, fait partie intégrante de ma vie de généalogiste professionnel. Le nombre de visites en perpétuelle croissance depuis avril 2014 – et ce, malgré la mutation de mon blog en site Internet – et surtout depuis mai 2016 me convainc encore plus de l’intérêt que suscite la généalogie auprès des gens.

tipeee

En parallèle de mon activité professionnelle et de mes diverses passions, j’ai découvert une plateforme de financement participatif il y a de cela quelques mois : Tipeee. Basée sur le principe du pourboire – tip en anglais, elle permet à des créateurs de contenu gratuit de se faire rémunérer à travers des dons, du plus modeste au plus important. Et j’ai adoré l’idée. J’ai pris le temps de réfléchir à la manière dont je pouvais l’utiliser dans le cadre de mon activité et c’est finalement à travers mon blog que j’ai décidé de me lancer dans cette nouvelle aventure.

Comme je l’ai dit précédemment, aujourd’hui la tenue à jour de mon blog n’est ni une stratégie commerciale ni une manière détournée d’amener les gens à mon activité professionnelle. Pour rappel et afin que les choses soient très claires, j’ai choisi de faire de ma passion mon métier et surtout de faire en sorte qu’elle me permette d’en vivre. Je sais que parler d’argent en France est toujours délicat mais je n’ai aucun problème avec ça. Gagner de l’argent en faisant de la généalogie et en rédigeant des articles n’est pas moins légitime qu’un autre métier. Vouloir gagner suffisamment d’argent pour faire vivre sa famille – c’est le premier objectif, forcément – et ensuite pouvoir investir dans des projets généalogiques de grande envergure, je ne vois pas en quoi cela devrait être tû ou caché. Dans ce sens, il était hors de question, impensable même, de proposer un accès payant à mes articles. En revanche, proposer aux gens et de manière tout à fait libre de contribuer à ce que je puisse vivre de mon métier, ça me plaît bien ; puis l’idée du pourboire aussi a un côté fédérateur qui me parle. Au fond, je trouve le principe à la fois sain et révolutionnaire.

Sain car mine de rien, rédiger un article c’est beaucoup de travail. De l’idée à sa rédaction, il faut penser aux heures de recherches en amont, au temps passé à référencer, illustrer et mettre en forme l’article en question. Ainsi, par vos éventuelles contributions, vous me permettez de consacrer encore plus de temps à l’écriture d’articles et vous me permettez également de développer des projets généalogiques et de m’apporter un complément de rémunération comme je l’explique sur ma page.

C’est ici que j’estime le procédé révolutionnaire car on ne va pas se mentir, les tarifs appliqués à la généalogie sont relativement élevés (mais en même temps justifiés, ne l’oubliez pas). Ainsi, comment puis-je arriver à vivre de ma passion en trouvant d’autres canaux de rémunération ? C’est ici que le financement participatif intervient. L’union fait la force, imaginez 200 personnes me donnant  5 euros, et vous vous rendrez compte du complément de salaire non négligeable que cela m’apporte, avec en plus une communauté qui me suit et des dons très peu élevés pour chacun-e.

Dans tous les cas, nous verrons où mène cette nouvelle aventure, peut-être débouchera-t-elle sur rien d’ailleurs. Je n’en attends rien de particulier, je prends cette aventure comme ce qu’elle est : une tentative de gagner sa vie autrement. Et si ma démarche inspire d’autres généalogistes – à ma connaissance, je suis le premier à me lancer avec de tels objectifs (une pensée à Julien qui tente l’aventure pour financer sa formation).

N’hésitez pas à me faire part de vos remarques, vos critiques aussi pourquoi pas car je sais que le financement participatif peut interroger. Bien sûr, je vous serai reconnaissant de bien vouloir partager ma page Tipeee, d’essayer de faire un maximum de bruit autour d’elle, de continuer à visiter et à partager mon blog. Pour le reste, advienne que pourra.

Merci de votre attention,

Guillaume


Comment contribuer ?

Une fois sur la page du Grenier de nos Ancêtres, vous choisissez le montant de votre tip en sélectionnant votre contrepartie (de 1 à 100 euros). Ensuite, en supposant que vous n’êtes pas inscrit sur Tipeee, on vous demandera de créer un compte en renseignant votre adresse courriel notamment. Une fois inscrit, vous choisissez votre moyen de paiement et vous tipez !

Plus d’informations ici.

Si vous rencontrez des problèmes (ça arrive), pas de panique : soit vous m’écrivez via la rubrique Contact de mon site, soit vous me laissez un commentaire ci-dessous, soit vous me contactez via les réseaux sociaux… Avec tout ça, on va certainement y arriver ! Pour rappel, un tip n’engage à rien et vous pouvez le modifier voire l’annuler à tout moment.

Voici bientôt trois mois que je me suis lancé dans l’aventure de l’autoentreprenariat, trois mois que je suis devenu généalogiste professionnel.

Le défi est à la hauteur de mes attentes, c’est-à-dire grand. Nous vivons en période de crise et la généalogie n’est certainement perçue comme une priorité. Pourtant, il me semble qu’elle répond à des préoccupations éminemment ancrées dans le présent : qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Ces questions existentielles qui résonnent avec des échos divers et variés selon nos propres trajectoires familiales. Tout le monde s’intéresse à la généalogie. Tout le monde n’est pas prêt à payer pour de la généalogie.

Être généalogiste professionnel, ce n’est pas faire payer quelqu’un pour qu’il connaisse ses ancêtres, son histoire, sa famille. Être généalogiste professionnel, c’est faire payer quelqu’un pour lui offrir un regard sur ses ancêtres, une écriture de son histoire familiale à travers le prisme d’une qualification historique. Je ne détiens aucune vérité mais ce qui m’intéresse c’est retracer des lignées familiales parfois très complexes et permettre à mon client de mieux appréhender son histoire. Mes services ne sont qu’une porte d’entrée finalement, pas une fin en soi. Je vous parle ici de ma vision de la généalogie, pas de ce qu’elle doit ou devrait être.

Le nerf de la guerre est en effet l’argent. Ce n’est pas un gros mot. J’ai une famille, comme vous. Et je souhaite la faire vivre grâce à mon métier, sûrement comme vous. Le coeur de mon défi réside justement ici : vivre de ma passion, et en vivre bien. Pour l’heure, vous êtes déjà une bonne poignée à m’avoir fait confiance et je vous en remercie. Chaque étude familiale que je mène m’apporte des connaissances nouvelles, un regard approfondi et la satisfaction d’avoir pu contribuer à vous faire mieux connaître vos racines. Mes clients justement, parlons-en : je ne souhaite sincèrement pas qu’ils s’additionnent comme peuvent s’additionner les devis et les factures. Une vraie relation s’installe de fait, imaginez, j’ai le privilège d’explorer le passé familial d’un individu et de lui restaurer une partie de sa mémoire oubliée et/ou non-transmise. Je ne prends pas du tout cela à la légère.

Souvent, derrière la volonté de connaître ses ancêtres, peut se cacher une souffrance, une problématique plus ou moins douloureuse et il me paraît important d’en parler. Comment réagir face à la découverte de secrets de famille en tant que généalogiste professionnel ? Je me pose régulièrement la question et cela m’est arrivé déjà deux fois depuis que je suis en activité. Pour l’heure, je considère qu’il est important d’en parler, de contextualiser, et aussi de poser la question directement : voulez-vous savoir ? Car s’il est vrai que je plaide pour le droit de savoir et de connaître son passé – quel qu’il soit – il est un droit tout aussi légitime, celui de ne pas vouloir savoir.

 

 Tout vient à point à qui sait attendre. »

C’est parti… Près de quatre ans ont passé depuis la première fois où j’ai imaginé devenir généalogiste professionnel. Je terminais mon Master 2 Recherche d’Histoire moderne contemporaine à Lyon 2 et pratiquais déjà la généalogie depuis quelques années. En quatre ans, vous imaginez comme l’eau a pu couler sous les ponts et comme j’ai pu mûrir mon projet, entre sérennité et impatience. Désormais, alors même que je suis officiellement généalogiste professionnel, je termine dans quelques semaines mon Diplôme Universitaire en Généalogie familiale dispensé par l’Université du Maine (Le Mans), qui se déroule très bien et sur lequel je reviendrai prochainement. Comme une boucle qui se boucle en définitive.

Bienvenue à toutes et à tous, donc, sur la nouvelle interface de mon blog, désormais section de mon site !

Vous y retrouverez toute mon actualité mais également des articles sur ma pratique de la généalogie et mon histoire familiale, plutôt devrais-je dire mes histoires familiales. La publication du site intervient justement en amont de l’édition 2016 du Challenge AZ, auquel je participe pour la troisième fois. Ce sera une belle manière d’inaugurer et d’alimenter ce nouveau blog. Je veux que cet espace soit aussi une sorte de petit labo qui vous permette d’entrer et d’entrevoir dans le monde de mes recherches, dans mon monde tout court en fait. Par conséquent, n’hésitez pas à interagir à travers les commentaires – un blog est aussi un espace d’échanges.

Enfin, si vous aimez telle ou telle publication, vous pourrez la partager à travers réseaux sociaux et courriel avec les boutons prévus à cet effet, au bas de chaque article. Vous pouvez en effet rejoindre la page Facebook du Grenier de nos Ancêtres et me suivre sur Twitter. Autant d’espaces qui nous permettront de communiquer, de nous connaître et de faire, je l’espère, un bout de chemin ensemble.

Par la création de mon entreprise, je tente de concrétiser le rêve de beaucoup d’entre nous : vivre de sa passion. Bien qu’il me soit impossible de prédire l’avenir – c’est mieux comme ça ! – j’espère donc que cette aventure durera longtemps et permettra d’innombrables rencontres et la découverte d’un tas de richesses humaines et archivistiques.

La vie est belle.