“Faire payer des gens pour de la généalogie, tu es sûr ?”
C’est LA question fatale, ce que je l’ai entendu celle-là… Bon, c’est une question comme une autre mais finalement absurde quand on y réfléchit.
Premièrement, payer un généalogiste professionnel pour des recherches, c’est payer quelqu’un qui va tout mettre en œuvre pour trouver des réponses à vos questions, va fournir un travail de recherche documentaire, va se déplacer aux Archives, être sur le terrain – eh oui, on n’y pense pas à ça – ou encore va créer des superbes cartes pour illustrer le parcours et la vie trépidantes de vos ancêtres. Qui plus est, en ce qui me concerne en tout cas, je ne m’improvise pas généalogiste mais je suis qualifié pour ça. La classe à Dallas ou pas ?
Puis la généalogie ne se résume pas qu’au simple fait de rechercher ses ancêtres. Retracer l’histoire d’une maison – familiale ou pas, d’un bâtiment particulier – église, chateau, école… – et même industriel, peut éclairer d’une manière inédite une histoire familiale ou peut simplement être un but en soi. Au-delà du service de recherche, faire appel à un généalogiste professionnel sert également à demander des conseils quant à la conservations et l’utilisation d’archives familiales (non, surtout, ne jetez rien de manière désinvolte, pensant que tel ou tel papier est inutile !)
En rédigeant cet article, je ne veux en aucun cas prêcher pour ma paroisse. Là aussi, il faut être clair. Certes, je facture mes services, mais je veux créer un véritable climat de confiance entre le client – vous donc, potentienllement – et moi. Mon objectif premier n’est pas la rentabilité mais bien de servir de pivot à la (re)découverte de votre histoire familiale. N’hésitez pas à prendre contact avec moi pour discuter des services que je propose, y compris de mes tarifs – il n’y a rien de mal à ça.
Si le généalogiste est tenu à une obligation de moyens, pas de résultats – c’est-à-dire que je ne peux pas m’engager à trouver l’introuvable par exemple, je crois que la qualification et l’expérience jouent ici un rôle majeur. De plus, il me paraît essentiel de fournir à celui qui vous paye non seulement un dossier de recherches contenant tout le travail effectué, mais aussi des pistes de recherche futures, un état des sources ainsi que des conseils de recherche afin que ce même client puisse à la fois savoir pourquoi il vous a payé (pas que pour avoir la date de mariage de son grand oncle) mais qu’il puisse aussi reprendre des recherches à partir du travail que j’aurai déjà effectué. La frontière entre généalogistes amateurs et professionnels se situe peut-être ici : la méthodologie et la rigueur scientifiques sont obligatoires dans un cadre professionnel. Ce dernier point ne voulant absolument pas dire qu’un généalogiste amateur est moins rigoureux ou qu’un généalogiste professionnel a la science infuse, qu’on se le dise !
Et puis, enfin, si je vous disais qu’il est même possible de faire appel à moi dans le cadre d’un travail de psychogénéalogie… ? Le pavé dans la mare est lancé, je vous sens interloqué là devant l’écran, calmez-vous, rendez-vous à la lettre suivante !