Chercher ses racines, c’est au fond se chercher soi-même : qui suis-je ? Quels sont les ancêtres qui m’ont fait tel que je suis ? Des noms d’abord, des dates, quelques photos jaunies ou, avec plus de chance, un testament, une lettre. » Claude Lévi-Strauss
Une question peut-être à l’origine de beaucoup de choses : qui suis-je ? Vaste quête des origines qui vous mènera, à un moment ou à un autre, sur la trace de vos ancêtres. C’est à ce moment précis que nous pouvons faire un bout de chemin ensemble.
Si, au départ, la généalogie m’a apporté la lumière sur l’histoire de mes familles, très vite, je me suis retrouvé au pied d’un mur de sens que j’ai appris à découvrir, à déconstruire aussi, à reconstruire enfin. À la croisée du cœur et de l’esprit, à la croisée du chemin de celles et ceux qui m’ont précédés et du mien. Voilà comment la généalogie m’a mené à l’analyse transgénérationnelle. Voilà comment, à la croisée des chemins, j’ai embrassé celui qui se révélait sous mes pieds. Voilà comment, après une quinzaine d’années de quête, je me suis rendu compte qu’au-delà de noms sur un arbre, nos ancêtres sont d’abord et avant tout une partie de nous. Explorer votre histoire familiale, c’est explorer des parties de vous-même.
Le pari inconscient que j’avais formulé en montant dans Le Grenier de nos Ancêtres, c’était d’y découvrir des trésors : des années plus tard, j’ai compris qu’en réalité monter au grenier, comme monter à l’arbre, c’est aussi descendre dans les profondeurs de l’être. Parfois avec bonheur, souvent avec vertige. Toujours avec la certitude d’en redescendre grandi. C’est paradoxal dit comme ça, mais tellement vrai. Je vous souhaite, je nous souhaite de continuer à parcourir ces chemins qui paraissent ponctuellement tortueux, mais qui illustrent ô combien la richesse et les potentiels infinis de nos êtres.
La porte du sens est là, devant vous, en vous. On l’ouvre ?
Guillaume Chaix